Une civilisation blessée au cœur
Titre: |
Une civilisation blessée au cœur | ||
Auteur: |
Jean Madiran | ||
Editeur: |
Editions Sainte Madeleine |
Date de parution: |
2002 |
L'auteur
Journaliste et écrivain, Jean Madiran a dirigé pendant longtemps la revue Itinéraires regroupant des auteurs tels que Louis Salleron ou Jacques Perret. Il dirige actuellement le quotidien Présent. Il a écrit de nombreux ouvrages dont notamment «
L'ouvrage
L'Europe se demande (quand elle se le demande) jusqu'à quel point elle va être submergée par des mœurs, des religions, des musiques, des rêves venus d'ailleurs, s'imposant financièrement ou démographiquement, sans avoir été choisis, opprimant ou effaçant son être historique.
Une telle situation, les nations d'Europe l'on héritée de la seconde moitié du XXe siècle. Elle résulte d'une méconnaissance croissante de la loi naturelle des sociétés humaines.
Cette situation, et cette loi au cœur de toute civilisation, sont l'objet du présent ouvrage.
L'ouvrage est divisé en 7 chapitres :
Le chapitre I traite de l'impasse dans laquelle nous a conduit le débat sur l'immigration où par une opposition de type dialectique, la compassion naturelle à l'égard des plus démunis a été systématiquement opposée à la prétendue xénophobie d'une nation ex coloniale.
Le chapitre II intitulé L'avertissement, revient sur cette catastrophe mondiale que fut la décolonisation et la nécessaire soumission comme préalable au véritable progrès civilisationnel. L'auteur revient notamment sur la définition de la piété filiale qui est le culte que l'on doit à ses parents et à la patrie.
Le chapitre III revient en détail sur l'esprit filial et le bien commun. J Madiran rappelle dans ce chapitre que c'est la filiation et non le contrat social qui est à la base de la société. Vouloir construire une société à partir d'individus en leur faisant souscrire à un contrat, conduit à relativiser puis estomper la réalité familiale puis professionnelle et nationale. Seule l'Eglise est véritablement une société de personnes.
Le chapitre IV analyse les concepts de phobie et d'aphobie et leur application concrète à travers les lois antiracistes et les accusations de xénophobie ou homophobie. S'ensuit un rappel sur ces notions vues par Aristote et St Thomas. La condamnation systématique de sentiments naturels par les nouveaux censeurs de l'ordre moral traduit une volonté d'imposer le Tout contre nature (TCN).
Le chapitre V intitulé La victoire de l'athéisme explicite le titre de l'ouvrage. Nous sommes dans une civilisation agonisante dont la prétention dramatique consiste à vouloir le bien de l'homme sans Dieu.
Le chapitre VI,
Le chapitre VII est une invitation à se libérer en esprit. L'auteur revient sur la rupture culturelle entre générations dans les années 60 et son caractère irrémédiable. La comparaison avec la chute de l'empire romain trouve naturellement sa place dans ce chapitre. Les concepts de piété filiale, de loi naturelle et de dignité humaine sont une nouvelle fois repris et développés.
Avis du rédacteur
Ouvrage court et synthétique, cet essai reprend des thèmes chers à Jean Madiran mais aussi à des historiens comme Jean de Viguerie (cf Les deux patries). C'est une sorte de testament intellectuel avec en fil directeur la piété filiale et la loi naturelle comme étant à la base de la civilisation. L'invitation pressante à se libérer en esprit fait écho à celle d'Eric Werner dans l'avant guerre civile. La théorie survivaliste est également abordée, les monastères ou les lieux de culte restant sans doute les derniers foyers de civilisation capables de subsister dans la tourmente qui s'annonce.
Jacques
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